Association de peinture Les Entoilés, artistes peintres à Marsillargues

Gérard Guiot

Présentation

Gérard Guiot dessine et peint les terres gorgées de soleil et balayées par les vents, Le Mistral, la Tramontane, le vent marin… Il vit aujourd’hui, à Lunel-Viel dans l’Hérault, à deux pas de la Tour de Farges, domaine de François Sabatier où séjourna vers 1850 le peintre Gustave Courbet.
Autodidacte, il se cesse d’enrichir ses connaissances, aux cours du soir de l’école des Beaux-arts de Nîmes ou lors de divers stages. Son premier et dernier maître reste la nature elle-même dont il observe les nuances et les transformations.
Son travail est principalement inspiré des collines et des vignes du Languedoc, du Pic Saint Loup que l’on aperçoit de loin et qui prend des airs des mythiques Sainte Victoire ou Canigou pour les locaux, des étangs et des petits ports méditerranéens, ainsi que des Hautes-Pyrénées. Sa peinture est un voyage d’une terre à l’autre. Ses lieux de vie sont devenus ses tableaux.
Son regard attrape le recoin d’une vallée, le contrefort d’un plateau, les ondulations des collines, la silhouette d’une bâtisse, les tracés des ceps, le vert rouge des feuilles de vignes. Des personnages passent : le berger transhumant qui s’abrite du soleil ou de la pluie, le randonneur ou le pèlerin de Compostelle qui trouve le repos dans l’abbaye au bout du chemin, le sportif rencontré sur les chemins rugueux de montagne…
Puis, il compose les tableaux à sa façon, de mémoire souvent (introduisant une part onirique). Enfin, son pinceau les illumine, inventant des tons et des nuances que la nature n’offre pas à ses heures. Il emploie ocres et couleurs vives.
Sa peinture, qui emprunte parfois des références à Gustave Courbet (la Rencontre -1-) ou à Paul Cézanne (la montagne Sainte victoire), ou à Jean Hugo, peintre de Lunel, est éloignée des exigences et des revendications du monde de l’art médiatisé. Elle propose quelques instants suspendus : ceux de l’errance sur les chemins de terre, la contemplation des pics et des lointains, le temps qui passe. De la simplicité des œuvres transpirent la sensibilité et l’humanité de l’artiste.
(1) « Si d’aventure vous approchez de la Tour de Farges à Lunel-Viel entre Montpellier et Nîmes, sur le chemin des mûriers ou l’allée des oliviers, malgré les temps qui ont bien changé, les hangars, les routes et la tranchée du TGV, vous êtes touchés par l’histoire, les légendes, les « il était une fois » ; même le manteau large des vignes raconte les muscats et les vendanges d’antan . Et qui aime les contes se laissera entraîner par cette vision onirique où les chemins de « la Rencontre » de Courbet se croisent dans les vallonnements incandescents : l’oasis du château, jaillit du désert, promesse de fraîcheur, comme un bouquet rond. Quelles subtiles courbes pour un songe mystérieux et reposant ! Mais qui est cette Mélusine les bras grands ouverts à l’approche des visiteurs ? Je me souviens avec tendresse de ces paysages du Sud peints par Jean Hugo ».

Réalisations

 

 

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